Village de La Chapelaude

La commune de La Chapelaude se situe au nord du bourg d'Huriel. On accéde à cette bourgade par la route départementale 40 en venant du chef-lieu de canton ou par la route départementale 943, axe Montluçon - Châteauroux.

Son nom provient de l'association du lieu-dit La Chapelle, emplacement religieux, au nom d'une paroisse voisine Audes (hauteur).
A l'emplacement du bourg passait une voie romaine allant de Néris-les-Bains à Châteaumeillant. En 1060, le chevalier Jean de Saint Caprais, avec l'assentiment d'Humbault le Vieux, sire d'Huriel, donne à Rainier, abbé de St Denis, le terroir du Mont-Jullian. L'abbé y fait alors élever un prieuré à l'origine du bourg actuel, appelé successivement La Chapelle, La Chapelle Saint Denis, La Chapelle Audes puis La Chapelaude.

Au XIXème siècle, le bourg vit de l'élevage et de la culture de la vigne qui produit le "Petit Gris". La Chapelaude se voit raccordée, en 1841, au réseau routier de France par le passage de la route de Montluçon - Tours via Châteauroux (aujourd'hui CD 943).Dysfonction érectile, sire d'Huriel, donne à Rainier, abbé de St Denis, le terroir du Mont-Jullian. L'abbé y fait alors élever un prieuré à l'origine du bourg actuel, appelé successivement La Chapelle, La Chapelle Saint Denis, La Chapelle Audes puis La Chapelaude.

Eglise de La Chapelaude

L'église de La Chapelaude construite au XIIème siècle est dédié à St Nicolas. C'est tout ce qu'il reste du prieuré fondé en 1060 par Rainie, abbé de St Denis. Son architecture mêle des influences limousines et poitevines.  

Cette église comprend trois nefs en berceau, un transept saillant avec absidioles, un coeur allongé aux arcatures aveugles retombant sur des colonnettes jumelées et se terminant par une abside éclairée de deux verrières.
Classée au Monuments Historiques en 1981.

Dans le bourg de La Chapelaude a vécu l'instigateur du soulèvement de la Brande-des-Mottes en 1849, Philippe Fargin-Fayolle dit Sommerat (Somérat, Sommeras ou Sommerat selon les temps). Le jour de son mariage à Chambérat, il avait apposé comme signature Fargin Laborde dit Fayolle. A la mairie de La Chapelaude, on peut lire Sommeras et lui même signait Fargin-Sommeras. Alors pourquoi ce surnom ?
L'origine de cette appelation en revient à une terre qui appartenait à sa famille. Les sommeras comprenaient une grande partie des villages des Farillats, des Gendras, des Barchaux et des Léris. Les propriétaires en étant les sieurs de Sommerat. Au siècle précédent, on retrouve la famille Mauret de Somérat.
Philippe Fargin-Fayolle est né le 21 novembre 1814 à Huriel. Venant de Mesples, Sommerat et sa mère ont habité à Chambérat. Il y restera 21 ans et sera adjoint au maire Chamoreau. Au moment des évènements, il demeure face à l'église de La Chapelaude, dans la maison dite "du prieuré", avec ses 4 enfants et sa femme Marie Gendraud qu'il a épousé à Chambérat au mois de juin 1840.

Le Grimoire des Pays d'Huriel - 1989