La commune de Saint
Désiré se situe au nord du canton
d’Huriel. On accède au bourg par la route
départementale 943 qui relie Montluçon
à Châteauroux. C’est une commune
à dominante rurale mitoyenne au département du
Cher (18). |
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L’église située au pied de la motte castrale est construite en grès rose de Saulzais. Les dimensions imposantes de cette église, malgré la diminution d’une travée au XIXème siècle, s’expliquent par le statut particulier de Saint Désiré. En effet, cette commune est le siège d’un archidiaconé, c’est à dire d’une partie du diocèse de Bourges, qui sera ensuite déplacée à Narzenne. |
L’édifice, résultat de trois campagnes de construction, est constitué d’une nef à cinq travées, d’un transept saillant possédant une absidiole en hémicycle sur chacun de ses bras et d’un cœur flanqué d’absidioles, terminé en abside. L’église bénéficie d’une très importante restauration, de 1866 à 1878, grâce à l'architecte Darcy qui refait la voûte de la nef, restaure celle du chœur et élève le clocher-porche. |
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Sur la partie la plus élevée de la motte, à côté du monument aux morts, un canon de la guerre 39-45 défie le temps. Ce canon, m'a-t'on dit, a été abandonné par les allemands en pleine déroute. Aucun combat n’a eu lieu dans les environs de Saint Désiré. |
Sur le point culminant de la commune se dresse au centre d’une enclos circulaire, une petite chapelle romane dédiée à Sainte Agathe. Il est possible qu’à cet endroit, bénéficiant d’une vue imprenable, ait été érigée une tour de guet. Avant d’être dédié à Sainte Agathe, ce lieu a sans doute été consacré à un dieu païen tel le lug gaulois. |
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La légende bourbonnaise de Ste Agathe n’est évidemment qu’une adaptation locale de celle de la Ste Sicilienne. Laquelle aimée d’un seigneur dont elle refusait de devenir la femme, eut les seins arrachés par ses bourreaux. La colline où est construite la chapelle ressemble à un sein arrondi au sommet duquel pointe la chapelle. |